Personnalité schizotypique
PERSONNALITÉ SCHIZOTYPIQUE
Croyances erronées, bizarres, selon laquelle les événements, les objets ou les autres personnes de l’environnement immédiat de la personne ont une signification particulière ou inhabituelle (1).
Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par un inconfort sérieux ou grave qui réduit la capacité pour les relations interpersonnelles par des distorsions cognitives et perceptuelles et des conduites excentriques.
Commence au début de l’âge adulte, est présent dans une variété de contextes et marqué par 5 ou plus des manifestations suivantes :
- Idées de référence (excluant la folie des grandeurs).
- Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (superstition, croyance dans la clairvoyance, télépathie ou 6e sens), chez les enfants ou adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres.
- Expériences de perceptions non usuelles incluant des illusions matérielles ou physiques. Les personnes atteintes peuvent sentir qu’elles ont des pouvoirs spéciaux pour sentir les événements avant qu’ils ne se produisent ou pour lire les pensées des autres. Elles peuvent croire qu’elles ont un pouvoir magique sur les autres.
- Pensée et langage bizarres (vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiquées et stéréotypés).
- Idéation de méfiance ou persécutoire.
- Affect inapproprié ou limité.
- Comportements ou apparence bizarres, excentriques ou singuliers. Elles sont considérées comme étant étranges et excentriques par leur maniérisme et par leur tenue négligée, débraillée.
- Manque d’amis ou de confidents autres que les parents du premier degré.
- Anxiété sociale excessive qui ne diminue pas quand la personne se familiarise avec la situation. Cette anxiété est due à des craintes persécutoires plutôt qu’à des jugements négatifs de soi-même.
Ces personnes sont anxieuses en situation sociale, notamment quand elles sont confrontées à des gens inconnus. Elles peuvent entrer en rapport avec d’autres quand cela est nécessaire mais elles préfèrent rester seules car elles ont l’impression d’être différentes et de ne pas faire partie du groupe. Leur anxiété sociale ne diminue pas quand elles s’habituent aux cadres et aux gens carleur anxiété est généralement en rapport avec une méfiance à l’égard des intentions des autres.
Ce mal de l’âme amène l’individu à craindre fortement l’arrêt d’une relation, il n’a pas confiance en lui, a de la difficulté à s’exprimer et manque d’initiative (2).
(1) Source: http://www.contrerlastigmatisation.ca/Maladie/pschizo2.html
(2) Source : http://www.fondationdesmaladiesmentales.org/la-maladie-mentale.html?t=8&i=26#sthash.wRBkEwia.dpuf